HABRAN Maxence

Histoire
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Sujet de Thèse

Les réseaux de l’insurrection malgache de 1947

Directeur de thèse : Didier Nativel (Paris-Diderot) et Florence Descamps (EPHE)

Communications

  • 14 mars 2019 : Communication sur les commémorations de l’insurrection de 1947 (journée d’étude « Les nœuds de l’histoire, obstacles ou points d’appui ? », laboratoire CESSMA, université Paris-Diderot).
  • 21 mars 2018 : Communication sur les regards cinématographiques portés sur l’insurrection de 1947 (journée d’étude « Regard de l’autre, regard sur l’autre. Image de soi et construction de l’altérité dans les mondes extra-européens », laboratoire CESSMA, université Paris-Diderot).
  • 29 mars 2017 : Communication sur l’historiographie de l’insurrection de 1947 (journée d’étude « L’insurrection malgache de 1947. Histoire universitaire, mémoire populaire », Inalco.)

Publications

  • « La « tragédie oubliée » de Madagascar », Historia, numéro spécial (49) septembre-octobre 2019, p. 92.

Résumé de thèse

Souffrant d’une recherche à l’arrêt depuis plus de vingt ans, nous nous employons à réétudier cet évènement majeur de l’histoire et de la mémoire nationale malgaches d’une part à travers des sources inédites, qu’elles soient primaires (archives papier) ou secondaires (archives orales), et d’autres part à travers des axes de recherche actualisés, notamment celui de l’histoire connectée. Ainsi, la thématique des « réseaux » se trouve être la clef de voûte de cette recherche, qu’il s’agisse de réseaux physiques (routes, chemins de fer, réseaux télégraphiques), politiques (syndicats, partis, sociétés secrètes) ou sociaux-culturels (liens familiaux, communautaires, idéologiques). L’un des grands enjeux est de « désinsulariser » l’insurrection, vue trop souvent comme un évènement « malgacho-malgache », pour l’inscrire dans une histoire globale des évènements insurrectionnels anticoloniaux.